La Cathédrale de Noyon, une pure merveille !
Cette doyenne des cathédrales gothiques du nord de la France a vu sa première pierre posée près de 20 ans avant celle de Notre-Dame de Paris, en 1145, elle est un véritable chef-d’œuvre du premier art gothique.
Installée sur le point le plus élevé de la ville, la cathédrale est entourée par un quartier cathédral rare en France qui est le plus complet et le mieux conservé des Hauts de France.
Haute de 22 mètres et longue de 102 mètres, elle offre en son sein une multitude de richesses comme sa nef, ses chapelles du Saint -Sépulcre ou de Notre-Dame-de-Bon-Secours, son maître hôtel du XVIème siècle, son chevet à déambulatoire ou son transept qui se termine en hémicycle.
À l’extérieur, baladez-vous dans le quartier cathédral. Au nord, le quartier canonial comprend des bâtiments qui rappellent la vie des chanoines à l’époque : la salle capitulaire (l’ancien réfectoire des chanoines), le cloitre, sa jolie bibliothèque en bois et les maisons canoniales. Puis, faites un tour jusqu’au quartier épiscopal dans lequel se trouvent les vestiges du palais et ceux de la chapelle privée de l’évêque.
Du lundi au samedi de 9h30 à 12h et de 14h à 18h.
Le dimanche de 14h à 18h (Cérémonies religieuses le matin).
L’Hôtel de Ville
L’Hôtel de Ville de Noyon reste l’unique exemple caractéristique du style flamboyant sur le territoire.
Sa façade est richement décorée : creusée de niches, ses motifs sculptés représentent végétaux et animaux.
Amusez-vous à trouver sur les façades, les animaux constituant un bestiaire fantastique.
Le patrimoine souterrain de Noyon
Dans les sous-sols de Noyon se cache un patrimoine insoupçonné. De la crypte archéologique aux caves médiévales, venez découvrir les richesses souterraines de la ville.
Uniquement accessible en visites guidées organisées tout le long de l’année.
Musée Calvin
Édifié entre 1927 et 1930 sur l’emplacement présumé de la maison natale de Jean Calvin (1509-1564), le musée est consacré à l’histoire de la diffusion de la Réforme de la langue française, à la personnalité du réformateur et à l’influence de son œuvre aux 16e et 17e siècles.
La première pièce présente l’iconographie de cette demeure emblématique, tandis que la salle dite « chambre de Calvin » accueille œuvres et imprimés originaux de Calvin, ainsi qu’un ensemble de traductions « protestantes » des saintes écritures.
Le 1er étage retrace l’histoire politique des relations entre protestants et pouvoir royal au 16e siècle, qui aboutirent aux guerres de religion, au travers d’œuvres telles que Les Mercuriales du 10 juin 1559, d’après Tortorel et Perrissin (vers 1570), ou encore Le Colloque de Poissy de 1561 de Joseph Robert-Fleury (1840).
Au 2e étage, l’éclosion de la spiritualité protestante et ses répercussions dans la vie quotidienne sont illustrées par des imprimés, tableaux (Van Streeck) et gravures (Bosse).
6 place Aristide Briand 60400 NOYON
Tel : 03 44 44 03 59
Ouvert du mardi au dimanche de 10 à 12 h et de 14 à 17 h
Musée du Noyonnais
Le musée du Noyonnais, musée d’art et d’histoire de Noyon et de sa région, illustre la formation et l’évolution de la cité de l’époque gallo-romaine à nos jours.
Installé au sein de l’ancien palais épiscopal, il abrite des collections riches et variées. Le rez-de-chaussée est consacré aux collections archéologiques provenant des fouilles effectuées à Noyon et dans le Noyonnais.
Deux salles sont dédiées à la présentation d’éléments lapidaires provenant de la cathédrale Notre-Dame.
Au 1er étage, le musée abrite une collection de mobilier exceptionnelle, notamment un ensemble rare de coffres (12e et 16e s.), provenant du trésor de la cathédrale, ainsi qu’un remarquable jeu d’échecs du 11e s. en bois de cerf sculpté.
A ces riches collections s’ajoute la présentation des tableaux que le peintre orientaliste Joseph-Félix Bouchor (1853-1937) a légué à la ville de Noyon en 1936.
7 rue de l’Evêché 60400 NOYON
Tel : 03 44 09 43 41
Ouvert du mardi au dimanche de 10 à 12 h et de 14 à 17 h
Pont l’évêque
Pont-l’Évêque est un bourg picard du Noyonnais caractérisé par la confluence entre le canal latéral à l’Oise et le canal du Nord.
Il offre un port fluvial pour les plaisanciers.
Il est à noter la présence de fresques de Street Art sur les façades des bâtiments ou des maisons qui entourent le port dont une du célèbre graffeur Hopare.
La chapelle funéraire de Guiscard
Chapelle construite dans le cimetière en 1932, à la demande de Gérard de Berny, sénateur de la Somme pour remplacer un monument dédié à sa famille.
Elle est l’œuvre de l’architecte Pierre Ansart, de son fils Gérard et de l’atelier Gaudin de Paris.
Le décor intérieur est remarquable pour sa danse macabre en mosaïque qui parcourt la partie inférieure des murs.
Elle est le reflet d’un contexte où la mort était très présente pendant la Grande Guerre, et d’une satire sociale qui définit l’égalité de tous devant la mort.
Salency, dans les pas de Saint Médard
A cinq minutes de Noyon, se trouve le village de Salency.
Si les pentes boisées ont perdu leurs vignes et si de son château médiéval ne demeurent que les deux tours du portail d’entrée, la balade en vaut cependant le détour.
C’est ici, en 456, que naquit Saint Médard, évêque de Noyon. Son souvenir reste très vivant à Salency, particulièrement sur l’esplanade de l’église. Une statue le montre tenant à la main une couronne de roses qui rappelle l’origine d’une coutume : l’institution de la Rosière. Il voulait récompenser, en la dotant et en la mettant à l’honneur, une jeune fille méritante et vertueuse. Pour être sûr de ne pas se tromper, la première rosière qu’il couronna lui-même fut sa propre sœur !
Tout près de l’église se dresse une petite chapelle édifiée, dit-on, à l’emplacement de sa maison natale.